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                   Un muscle strié, c'est quoi?

 

 

 

    Un muscle strié est constitué de faisceaux musculaires, eux-mêmes formés d’un ensemble de fibres musculaires. Chacune de ces fibres musculaires est composée de myofibrilles.

Les fibres sont dites striées car en microscopie, elles présentent une alternance de zones claires, et de zones plus sombres. La striation s’organise par l’axialité des myofibrilles qui forment des unités répétitives, appelées les sarcomères. L’alternance de zones claires et de zones sombres traduit l’existence de deux sortes de filaments : des filaments épais constitués par la myosine, et des fins constitués d’actine. L’actine et la myosine sont deux protéines contractiles. Presque tous les mouvements du corps humain se font grâce à des contractions musculaires produites par l’interaction de ces filaments. L’activité musculaire peut donc être développée.

 

Chaque fibre musculaire est reliée à une unique fibre nerveuse, c’est-à-dire qu’un mouvement se produit grâce au système nerveux. Il existe 150 fibres musculaires, l’ensemble forme une unité motrice. Donc lorsque l’on excite une seule fibre nerveuse, on provoque la contraction de toutes les fibres d’une unité motrice.

Le système nerveux est le premier à s'adapter à l'entraînement qu'on lui impose. Ces adaptations du système nerveux s'effectuent sur trois axes :

   

- Le recrutement des unités motrices

 

Plus un effort est intense, plus le nombre d'unités motrices recrutées est important. Mais même lors d'un effort maximal, l'homme ne peut jamais recruter 100% des unités motrices d'un même muscle : le système nerveux garde des réserves afin de protéger l'intégrité physique du sportif. On appelle cette réserve le déficit de force.

L'augmentation du nombre d'unités motrices activées est la 1ère adaptation qui se met en place au début d'un processus d'entraînement. Mais néanmoins cette aptitude à utiliser un grand nombre de fibres est fortement liée à la motivation du sujet. Ainsi, il s'est avéré qu'en situation de danger, l'homme était capable de mobiliser beaucoup plus de fibres musculaires, et par la même de développer beaucoup plus de force.

 

 

- La coordination intermusculaire

 

Pour avoir une force maximale dans un mouvement, tous les muscles agonistes (ceux qui participent au mouvement) doivent travailler en synergie. De même, les muscles antagonistes doivent être relâchés au maximum pour potentialiser le travail des muscles agonistes. C'est ce mécanisme qu'on appelle coordination intermusculaire.

 

 

- La coordination intramusculaire

 

Pour développer le plus de force possible, il faut que toutes les fibres musculaires d'un même muscle se contractent en même temps, afin qu'elles puissent additionner leurs effets. Les influx nerveux doivent donc arriver simultanément dans toutes les fibres musculaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                           Schéma d'une fibre musculaire                                 Muscle d'une grenouille observé au microscope (x1000)                                                 

Les caractéristiques fonctionnelles d'un muscle
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